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Nouvelles technologies numériques, nouveau regard posé sur les dépôts cinéraires

L’utilisation d’images reconstruites numériquement, par photogrammétrie ou tomodensitométrie, tend à se développer dans le cadre de l’archéologie funéraire, comme en témoigne la publication de différents travaux sur le sujet. Les dépôts cinéraires fournissent des cas d’étude particulièrement adaptés à l’introspection de la structure interne d’un artéfact, voire même d’un site archéologique en miniature. Il est possible d’expérimenter, grâce à ce type de dépôt, l’usage du procédé de reconstruction informatisé TDM, à différentes étapes du processus archéologique. Par ailleurs, la pratique de l’archéologie funéraire convient tout particulièrement à une lecture tridimensionnelle des vestiges en raison de l’importance donnée à l’investigation taphonomique. Elle interroge effectivement la migration ou non de vestiges dans un volume donné. Toutefois, les retours d’expériences sont encore trop peu nombreux pour permettre de cerner l’apport de ces nouveaux outils dont l’usage pose encore de nombreuses questions.

New digital technologies, new perspectives on funerary deposits – The use of digitally reconstructed images, through photogrammetry or computed tomography (CT scanning), is becoming increasingly common in the field of funerary archaeology, as evidenced by the publication of various studies on the subject. Funerary deposits provide particularly well-suited case studies for investigating the internal structure of an artifact—or even of a miniature archaeological site. This type of deposit makes it possible to experiment with the use of CT-based digital reconstruction at different stages of the archaeological process. Moreover, funerary archaeology lends itself especially well to a three-dimensional reading of remains, given the emphasis placed on taphonomic investigation. It specifically addresses the question of whether or not remains have shifted within a given volume. However, experience reports are still too few to clearly assess the contribution of these new tools, whose use continues to raise numerous questions.


Pour citer cet article :
LE GOFF, Isabelle, CULOT, Sylvie (coll.), BIGOT, Jean-Jacques (coll)., HUART, Patrick (coll.) & POISSON, Archibald (coll.). (2019). Nouvelles technologies numériques, nouveau regard posé sur les dépôts cinéraires. Dans S. Eusèbe, T. Nicolas, V. Gouranton, R. Gaugne (dir.), Archéologie : imagerie numérique et 3D : 3e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 26-27 juin 2018, Rennes. <https://doi.org/10.34692/74qm-s229>.



Pour citer cette communication orale :
LE GOFF, Isabelle. (2018). Nouvelles technologies numériques, nouveau regard porté sur les crémations [communication]. Dans S. Eusèbe, T. Nicolas, V. Gouranton, R. Gaugne (dir.), Archéologie : imagerie numérique et 3D : 3e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 26-27 juin 2018, Rennes. <https://doi.org/10.34692/hwh3-dz48>.


Auteur : Isabelle Le Goff – Archéologue spécialisé dans le domaine funéraire et de l’anthropologie – Inrap, UMR 7206 Éco-Anthropologie et Ethnobiologie. Collaborateurs : Sylvie Culot – Infographe – Inrap ; Jean-Jacques Bigot – Infographe et dessinateur – Inrap ; Patrick Huard – Topographe – Inrap ; Archibald Poisson – Opérateur – Bretagne Contrôle par rayon X (BCRX)


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Inrap (5 décembre 2019). Nouvelles technologies numériques, nouveau regard posé sur les dépôts cinéraires. Rencontres scientifiques et techniques de l'Inrap. Consulté le 17 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ujwj


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